West Brom

Malgré le fait que la huitième place soit la meilleure place obtenue par le club depuis les beaux jours de 1980-1981, cette saison a été du genre Docteur Jekyll et Mister Hyde. D'août jusqu'à novembre, le côté vif de Steve Clarke a été le paquet-surprise de la Première League, obligeant Liverpool et Chelsea à négocier la troisième place. Malheureusement, le budget d'équipement prévu pour la Ligue des Champions n'a pas servi à grand-chose. Une fois leur position sécurisée, les Baggies se sont fanés, terminant la saison avec une seule victoire sur leurs neuf derniers matchs.

Pendant ses meilleurs jours, West Brom jouait un football compact avec des contre-attaques retentissantes. Gareth McAuley, Claudio Yacob, Youssuf Mulumbu et Jonas Olsson affichaient tous une intensité que leurs adversaires ne pouvaient simplement pas suivre. Les 17 buts de l'impressionnant Romelu Lukaku avaient redonné du punch à l'équipe. Toutefois, la fatigue ajoutée aux nombreuses blessures a fait baisser la forme de l'équipe et suscité quelques questions relatives aux habiletés de Clarke à faire les ajustements nécessaires pendant toute la saison.

La saison de ce club a aussi connu des bas. Le transfert honteux de Peter Odemwingie en direction de QPR a marqué l'équipe. Les cartons rouges de Goran Popov et de Kyle Walker ont aussi affaibli l'équipe. Pourtant, malgré l'effondrement en fin de saison, la plupart des fans de West Brom ont été ravis par la position finale de leur club. Ajoutez à cela la relégation de certains loups rivaux en League One, et cela ne pouvait qu'être une saison parfaite.

Les supporteurs de West Brom sont pessimistes par nature et se soucieront des buts, surtout que la période de prêt de Lukaku tire vers sa fin. La capacité de Clarke à recruter des joueurs et renforcer l'équipe première sera donc déterminante pour les progrès futurs du club.