Une saison qui a commencé avec le châtiment de 1-0 de Manchester United a abouti au choc du départ de David Moyes. L'homme originaire de Glasgow a été remercié après 11 années alchimiques de performances supérieures à la moyenne avec un effectif combattif malgré un manque de résultat à certaines occasions, laissant derrière lui une équipe qu'il croyait être la plus forte qu'il ait jamais rassemblée.
Avec Moyes aboyant des commandes, un peu comme si le jeu se dictait avec une manette Xbox, les 10 hommes hors-champ bourdonnaient tels des kaléidoscopes. Le très convoité Marouane Fellaini monte sur le terrain tel un pissenlit vengeur, entouré par les menaces de Leighton Baines, Steven Pienaar, Kevin Mirallas et Seamus Coleman.
Le rythme de travail et la collectivité ont permis à l'équipe de gagner 22 points et d'éviter de perdre des positions (deuxième derrière Manchester United qui en a gagné 29). Toutefois, leur petite équipe manquait d'un attaquant de qualité et s'est finalement essoufflée. La frustration de sept matchs nuls en neuf matchs entre octobre et décembre a bourré cette saison de « et si ? » dans laquelle Everton une fois de plus n'est parvenue à rien gagner.
Le succès mitigé de Moyes. Même si une faction de supporters est convaincue qu'il a emmené l'équipe aussi loin qu'il le pouvait, son successeur pourrait découvrir combien il est difficile de percer le Top Six avec un si maigre budget. Les fans d'Everton retiendront leur souffle lorsqu'ils découvriront le nom de son remplaçant et le nombre de membres de l'équipe actuelle qui seront renvoyés avant la saison prochaine.